Quand on commence à ne plus y croire...

Nous avons encore une fois rencontré des difficultés dans le dossier Colombie.

En effet, nous avions presque réunis toutes les pièces demandées pour avancer sur le dossier (lettre du médecin traitant, courrier des professionnels du conseil général, analyses médicales,...), et il ne manquait plus qu'une seule et unique chose : Commencer un suivi avec un des deux psychologues que nous avons rencontré pour monter ce dossier.

Notre première démarche à donc été d'aller voir en premier lieu le conseil général (en Juillet) afin de voir avec eux s'ils pouvaient prendre en charge cette demande. La réponse fût négative mais compréhensible, car c'est une démarche qui n'entre pas dans les services qu'ils peuvent proposer. Du coup, ils nous ont réorienté vers le 2eme psychologue Mr G qui nous à fait les tests psychologiques

J'ai donc appelé fin juillet Mr G avec confiance et laissé un message sur son répondeur (car il était en vacances) lui demandant de me recontacter à la rentrée afin de commencer ces suivis psychologiques au plus vite pour ne pas perdre de temps dans ce dossier.

Juillet se terminant, Août passant, et début septembre sans réponse à mon message, je relance Mr G courtoisement en lui demandant à quel moment nous pouvions mettre en place le suivi demandé. Sa réponse fut brève mais brutale : " Je ne le ferais pas, car c'est contre ma déontologie de faire des suivis aux patients sur lesquels j'ai effectués des tests psychologiques..." !

j'avoue que cette réponse me laissa perplexe car il aurait nous prévenir dés la réception du message sur le répondeur deux mois plus tôt... il semblerait que la déontologie des psychologues ne s'applique pas sur le savoir vivre, ni même sur la notion d'urgence...

J'ai bien essayé de lui expliquer que nous devions passer par lui car nous n'avions pas le choix étant donné qu'il y a déjà deux psychologues sur notre dossier et en rajouter un 3eme ne ferait que compliquer les choses... mais il fût "intransigeant sur sa déontologie".

J'ai fait quelques recherches (j'ai lu le code de déontologie des psychologues trouvé sur internet) et n'ai absolument rien trouvé à ce sujet...

En effet, si les psychologues ne peuvent pas proposer un suivi auprès d'un patient auquel ils ont réalisé un test psychologique... c'est un peu comme si les garagistes ne pouvaient pas faire de la maintenance à un véhicule qu'il ont dépannés une première fois... il y a donc quelques chose de pas très clair dans ses paroles.

Du coup, j'ai contacté le conseil régional qui s'occupe de notre dossier afin de leur demander ce qu'ils en pensaient et quelles étaient nos options. Ils m'ont confirmé que rajouter un 3eme psychologue dans le dossier serait se tirer une balle dans le pied (sans blague...) car ça apporterai plus de nouvelles questions à la Colombie que les réponses demandées. Du coup, la directrice mme F. a contacté le psychologue Mr G. afin de comprendre elle aussi les raisons de son refus catégorique et non justifié de nous suivre. La réponse donnée par Mr G. fût " Je ne veux pas les suivre car j'ai un agenda trop complexe et du coup je risquerais de les ralentir dans leurs démarches...". Ceci dit, nous faire attendre deux mois sans nous donner de réponses, ça ne l'a pas plus dérangé que ça pourtant...et chose étrange,le discours n'est pas le même.... il ne parle plus de la déontologie... il donne une excuse différente pour ne pas assumer le rôle que l'on attend de lui.

Nous avons donc perdu beaucoup de temps à cause de lui et au final, Il aura perdu beaucoup de crédibilité auprès des professionnels locaux de l'adoption en nous laissant sur le bord du chemin.

Il aurait juste fait notre suivi comme le demandait la Colombie en Juillet, et tout cela serait déjà réglé ... mais il faut croire que tout le monde ne tire pas dans le même sens : Certains comme les professionnels du conseil général se plient en quatre pour nous aider à trouver des solutions et avancer alors qu'ils ne sont pas obligés d'en faire autant (on est d’ailleurs très touché par cette mobilisation), tandis que d'autres qui sont censés être des professionnels du soutient ,ne semblent soutenir que leurs propres intérêts malheureusement....

Où en sommes nous ?

On nous a conseillé d'aller quand même voir un 3eme psychologue pour faire ce suivi (choix par défaut)... Nous sommes malheureusement trop juste niveau délai pour aller perdre plus de temps pour trouver un nouveau psychologue, du coup on va renvoyer les pièces de notre dossier sans cette condition de remplie en sachant pertinemment que ça ne passera probablement pas...

Nous avons l'impression de nous battre face à des moulins à vents, et chaque pas en avant nous fait reculer de 3 en arrière. Nous étions préparé à avoir des blocages du coté des pays étrangers mais nous ne pensions pas que les plus gros battons que nous aurions eu dans nos roues seraient mis par des gens qui habitent trois rue de chez nous...

Chacune de ces déceptions nous affectent, notre couple en souffre aussi...

Y a t'il encore un peu de lumière au bout de ce long tunnel ?

Sylvain